Paris - Nice - Moscou en train - Avril 2011

Ligne Nice - Moscou : jour du milieu

Lundi 11 avril 2011, Autriche

 

Je somnole de temps à autre jusqu'à 9h30 - 10 heures. De toutes façons, rien de presse. On a l'impression d'avoir fait un trajet immense mais, dès que l'on regarde la carte d'Europe, on voit sans y croire tout ce qui reste à parcourir.

 

Moscou, à combien de doigts de nous sur la carte ??

L'aller dure trois jours et deux nuits, soit de loin le plus long trajet de train de ma vie "one shot" !


Le wagon-resto polonais de Jénia avec le décor enchanteur de Zell-Am-See, non loin de Salzburg.

 

17 heures. A nouveau une petite pause café au wagon-restaurant. Jénia nous apprend que c'est sa dernière soirée de travail. Que lui et son équipe composée de polonais s'arrêtent à Varsovie. Varsovie que nous atteindrons selon nos calculs en pleine nuit vers 2h30 - 3 heures du matin. Il nous dit catastrophé "Après nous, ce sera un russe qui cuisinera !". Ambiance...

Charme du voyage : tout bouge, tout évolue, les noms, les alphabets, les glyphes...

 

Nous passons en périphérie de Vienne. J'ouvre l'oeil et le bon car elle est sur ma liste des villes que je souhaite découvrir. J'aperçois un graphiti très réussi de l'inspecteur Derrick et de son acolyte que je n'ai pas le temps de photographier. Pour l'instant nous sommes encore à l'heure française.

Les majordomes magnétiques des portes élargissent notre horizon nord-sud.

 

Soirée

 

Maman tente de prendre sa douche mais, à mi-chemin, il n'y a plus d'eau. C'est d'ailleurs "vaches maigres". Plus d'essuies-mains, plus de papier toilette... Nous prenons une petite collation du soir. Un employé d'un certain âge passe dans le couloir. Arrivé devant la cabine d'Iélena, il lui dit en russe "elles mangent !". Non, on ne se sent pas surveillées ;-) Jénia vient nous dire au revoir.

 

Périphérie de Vienne avant la République Tchèque...

 

Nous passons en République Tchèque puis en fin de soirée en Pologne. Nous prévoyons le coup du passage à la frontière biélorusse. C'est aussi la frontière russe pour nous autres ressortissants de l'UE, résultant d'un accord entre les deux pays. C'est sans doute pour cela qu'il faut s'acquitter du visa de transit biélorusse (30 euros pour deux passages tout de même) en plus du visa traditionnel russe. Le premier ne s'obtenant que si on possède le deuxième. Donc nos provodnics ne nous disant jamais rien, on décide de se réveiller toutes seules avec une heure estimée de contrôle frontière. On garde un souvenir assez glauque de notre passage frontière de la République Tchèque en pleine nuit de février 1996 avec les miradors, la neige et les bergers allemands... Je n'ai pas envie de revivre cela.

Belorusskaja est le nom d'une des nombreuses gares de Moscou, la nôtre.



25/04/2011
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